Arthrites psoriasiques
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Dernière mise à jour du site
le mardi 27 décembre 2022

 

 

Même si les effets secondaires semblent nombreux et importants, cela ne signifie pas que vous serez sujet à ce type de problème. Il est essentiel de respecter la dose prescrite par le médecin.

Dr P-D Ghislain - Pr P. Durez -Extraits de la brochure "les arthrites psoriasiques et le psoriasis"


Les AINS

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comportent tous des effets toxiques digestifs et leur choix se fera en fonction de leur tolérance et de leur durée d’action.

L'indométhacine aggrave considérablement le psoriasis cutané


Les corticoïdes

Les doses importantes de cortisone s’accompagnent de nombreux effets secondaires : prise de poids, ecchymoses, hypertension artérielle, diabète, gonflement du visage, ostéoporose.

Même à dose faible donc, le traitement aux glucocorticoïdes peut entraîner de la raréfaction osseuse (ostéoporose). La maladie rhumatismale par elle-même, si elle est sévère, entraîne déjà une fragilisation du squelette. Il faut donc y être attentif, par exemple en mesurant la densité minérale osseuse par l’ostéodensitométrie, technique qui permet de quantifier le risque de fracture. Aussi un traitement préventif de l’ostéoporose est-il souvent nécessaire.


Les traitements de fond

Ledertrexate® (méthotrexate)

Son utilisation nécessite certaines précautions. Il faut d’abord un diagnostic certain d’arthrite psoriasique et sa prescription s’indiquera surtout dans les formes polyarticulaires inflammatoires et évolutives. Il sera arrêté 3 mois avant la contraception en cas de désir de grossesse. La consommation chronique d’alcool sera proscrite. Les effets secondaires possibles touchent les cellules sanguines, le foie, les poumons et les muqueuses (aphtes) ; ils peuvent entraîner la formation de nodules sous-cutanés et provoquer des maux de tête. Il est dès lors important de subir une prise de sang tous les mois lors des premiers 6 mois puis tous les 2 à 3 mois et de signaler tout symptôme au médecin qui vous verra en consultation.

Salazopyrine® (sulfasalazine)

Les effets secondaires sont des troubles digestifs, des éruptions, de la fièvre, une diminution des globules blancs ou des plaquettes sanguines.

Neoral® (cyclosporine)

Son utilisation est limitée par ses nombreux effets secondaires (augmentation de la pilosité, gingivite, insuffisance rénale, hypertension et infections).

Arava® (léflunomide)

Parmi les effets secondaires rapportés, retenons quelques symptômes digestifs (diarrhée), des éruptions, des pertes de cheveux (alopécies) réversibles et une augmentation modérée des transaminases (enzymes produits par le foie) chez 10% des malades. Les contre-indications sont la grossesse, la lactation, une hypersensibilité connue au médicament, une perturbation de la formule sanguine ou une immunodéficience sévère préexistante et une insuffisance hépatique moyenne à sévère.

Nivaquine®(chloroquine), Colchicine.

La chloroquine doit être évitée car elle peut aggraver le psoriasis cutané.

L'acitrétine utilisée pour le psoriasis

Il présente comme inconvénients principaux de sécher la peau et les muqueuses ; il peut perturber le foie et les graisses du sang. Il est surtout très dangereux chez les femmes en âge de procréer, car il peut induire des malformations chez le bébé. Les femmes qui en ont pris ne doivent pas concevoir d'enfant dans les deux ans après l'arrêt du médicament.


Les agents biologiques

Des réactions au site d’injection ont été décrites avec l’étanercept, le golimumab et l’adalimumab qui s’administrent par voie sous-cutanée.

Le risque de complications infectieuses est théoriquement augmenté avec les anti-TNF. A ce jour, les études ne démontrent pas d’augmentation du risque des infections graves mais l’administration des anti-TNF peut s’accompagner d’une réactivation de la tuberculose. Tous les patients bénéficieront avant ce traitement d’une anamnèse précise, d’une intradermoréaction à la tuberculine et d’une radiographie de thorax.

Ces traitements ne seront pas utilisés en cas d’infection active et chez les patients ayant eu un cancer endéans les 5 ans.

Plusieurs patients traités par les anti-TNF ont développé des auto-anticorps dirigés contre le noyau. Leur signification reste indéterminée, seuls quelques patients ont développé des manifestations proches du lupus érythémateux disséminé.


 


68 pages - 7 euros
gratuit pour les membres



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